Le verbe, les déterminants, le nom, les pronoms, les adjectifs,
les prépositions, les conjonctions, les adverbes
Les déterminants | |
Les déterminants sont des mots qui donnent aux noms un sens déterminé. Les déterminants peuvent être des articles (définis, indéfinis, partitifs) ou des adjectifs (démonstratifs, possessifs, indéfinis). En français, les déterminants ont aussi un genre (m. / f.) et un nombre (sing. / pl.). En français, il est très rare qu’un nom ne soit pas accompagné d’un déterminant. | |
Exemples | Explications |
Les étudiants parlent. | Les : article défini, m. pl. Il détermine d’une façon générale le nom étudiants. |
Un ami me parle. | Un : article indéfini, m. sing. Il détermine d’une façon indéfinie le nom ami. |
Je mange de la soupe. | De la : article partitif, f. sing. Il détermine d’une façon partitive le nom soupe. Je ne mange pas toute la soupe qui est dans la soupière mais seulement une partie de cette soupe. |
Cette fille est texane. | Cette : adjectif démonstratif, f. sing. Il détermine en le montrant le nom fille. |
Mes amies me parlent. | Mes : adjectif possessif, f. pl. Il détermine par la possession le nom amies. |
Aucun homme n’est tenu de tuer. | Aucun : adjectif indéfini, m. sing. Il détermine le nom homme. Aucun/aucune : pas un seul/pas une seule (Négation) |
Quelle histoire ! | Quelle : adjectif exclamatif, f. sing. Il détermine le nom histoire. |
Le nom ou le substantif | |
Le nom ou le substantif est un mot qui peut être commun ou propre. Il indique une personne, un animal, une chose ou une qualité. Il peut être concret ou abstrait. En français, le nom a un genre (masculin ou féminin) et un nombre (singulier ou pluriel). Le nom accompagne généralement le verbe. Il peut être alors sujet du verbe, objet direct du verbe, ou objet de préposition. | |
Exemples | Explications |
Les étudiants parlent. | étudiants : nom commun, m. pl., sujet du verbe parler. |
Les Juppé arrivent. | Juppé : nom propre, sujet du verbe arriver. Notez que les noms propres ne prennent pas la marque du pluriel (exceptions très rares). Le verbe prend, cependant, la marque du pluriel si le nom propre est introduit par un pluriel. |
Mon ami voit un film. | film : nom commun, m. sing., objet direct du verbe voir. |
Je parle à mon amie. | amie : nom commun, f. sing., objet de la préposition à. |
Les pronoms | |
Les pronoms sont des mots qui remplacent un nom. Les pronoms qui accompagnent le verbe sont des pronoms personnels. Ils peuvent être alors sujets du verbe, objets directs du verbe, ou objets de préposition. Il existe aussi des pronoms réfléchis, démonstratifs, possessifs, interrogatifs, relatifs, et accentués. Le nom auquel se rapporte le pronom s’appelle un antécédent. En français, les pronoms ont toujours le genre (masculin ou féminin) et quelquefois le nombre (singulier ou pluriel) de leur antécédent. Si le pronom remplace une phrase, un paragraphe, ou une idée, il est toujours neutre (forme du masculin-singulier). | |
Exemples | Explications |
Les joueur ? Ils jouent. | ils : pronom personnel, m., 3e personne du pl., sujet du verbe jouer. Il a pour antécédent le mot joueurs. Un antécédent est le nom que le pronom remplace. |
Moi, je suis professeur. | Moi: pronom accentué, m., 1e pers. du sing., en apposition au sujet je. |
J’ai deux photos. Laquelle veux-tu.? | Laquelle : pronom interrogatif, f., 3e personne du pl., c.o.d. du verbe vouloir. Il a pour antécédent le mot photos. |
Une mère, c’est génial. | c’ : pronom sujet neutre, 3e personne du sing., sujet du verbe être. Il a pour antécédent une idée : l'idée d'une mère. |
Les adjectifs | |
Les adjectifs sont des modificateurs. Ils modifient un nom. En français, les adjectifs prennent le genre (m. / f.) et le nombre (sing. / pl.) du nom qu’ils modifient. Les adjectifs sont généralement épithètes ou attributs. Ils donnent un détail important sur un nom. Quand les adjectifs sont démonstratifs, possessifs, interrogatifs, exclamatifs ou indéfinis, ils deviennent des déterminants. | |
Mes amis américains me parlent. |
américains : adjectif épithète, m. pl. Il modifie le nom amis. |
Mes amies américaines me parlent. |
américaines : adjectif épithète, f. pl. Il modifie le nom amies. |
Le professeur est gentil. |
gentil : adjectif attribut, m. sing. Il modifie le nom professeur. |
La professeure est gentille. |
gentille : adjectif attribut, f. sing. Il modifie le nom professeure. |
Les conjonctions | |
Il y a deux sortes de conjonctions : les conjonctions de coordination et les conjonctions circonstancielles de subordination. Ce sont des mots de jonction qui se positionnent devant une proposition indépendante dans le premier cas ou subordonnée dans le deuxième. Elles relient deux propositions. En français, on ne peut pas avoir de proposition subordonnée sans qu’elle soit introduite par une conjonction. On peut dire que la conjonction est à la subordonnée ce que la préposition est au nom. | |
I. Les conjonctions de coordination | |
Les conjonctions suivantes relient des mots entre eux ou deux propositions indépendantes : mais, pourtant (l’opposition) ; ou, ni (l’alternative ou la négation) ; et (l’union) ; ainsi, enfin (la conclusion) ; car (la cause) ; or (pour marquer un moment particulier d’une durée ou d’un raisonnement) ; donc (la conséquence) Remarque : pourtant, ainsi, enfin, donc sont rangés parmi les adverbes plutôt que parmi les conjonctions. Je les ai insérés ici parce qu’ils peuvent aussi servir à unir deux éléments. |
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II. Les conjonctions circonstancielles de subordination | |
Ces conjonctions relient une proposition principale à une proposition indépendante. Elles établissent une dépendance entre les éléments qu’elles unissent. Elles peuvent indiquer une fonction grammaticale (A) ou des circonstances (B) : |
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A. Que La conjonction que introduit une proposition complétive qui n’est pas infinitive, mais qui est sujet ou complément d’objet direct d’un verbe. Cette conjonction n'a qu'une fonction grammaticale. Elle n'introduit pas une circonstance. On dit qu'elle est vide de sens. C'est la raison pour laquelle elle disparaît le plus souvent de la phrase anglaise. Attention : elle est obligatoire en français. |
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Exemples | Explications |
Que tu aies raison est évident. | Que tu aies raison est une complétive sujet. Notez que le verbe de la complétive sujet est toujours au subjonctif. |
Je pense que tu as raison. | que tu as raison est une complétive c.o.d. |
B. Les conjoctions circonstancielles Les conjonctions circonstancielles introduisent une proposition qui indique une circonstance. Cette circonstance peut marquer un temps, une cause, une manière, un moyen, un but, une concession, une hypothèse, une réserve. Elles ne sont pas vides de sens. |
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Définitions | Exemples |
Les propositions circonstancielles de temps sont introduites par une conjonction de temps : | quand/lorsque, alors que/ tandis que, dès que/aussitôt que, tant que/aussi longtemps que, chaque fois que/toutes les fois que, après que, avant que, une fois que, aussi souvent que, pendant que, depuis que, jusqu'à ce que, à mesure que/au fur et à mesure que, sitôt que, lors même que, maintenant que, au moment où, en attendant que Notez que les conjonctions de temps en bleu sont toutes suivies d’un subjonctif. |
La proposition circonstancielle de cause est introduite par une conjonction de cause : | parce que, étant donné que, vu que, de peur que, de crainte que |
La proposition circonstancielle de manière est introduite par une conjonction de manière : | de manière que, sans que, de façon que, de sorte que Notez que les conjonctions de temps en bleu sont toutes suivies d’un subjonctif. |
La proposition circonstancielle de moyen est introduite par une conjonction de moyen : | sans que Notez que les conjonctions de temps en bleu sont toutes suivies d’un subjonctif. |
La proposition circonstancielle de but est introduite par une conjonction de but : | pour que, afin que Notez que les conjonctions de temps en bleu sont toutes suivies d’un subjonctif. |
La proposition circonstancielle de concession est introduite par une conjonction de concession : | bien que, quoique, malgré que Notez que les conjonctions de temps en bleu sont toutes suivies d’un subjonctif. |
Les propositions hypothétiques sont introduites par une conjonction qui ouvre sur une hypothèse.: | si, si ce n’est que, si tant est que |
La proposition circonstancielle qui indique une opposition ou une réserve est introduite par une conjonction qui donne un sens d'opposition ou de réserve : | si ce n’est que, si tant est que, excepté que, encore que, sauf que, pourvu que, à moins que Notez que les conjonctions de temps en bleu sont toutes suivies d’un subjonctif. |
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