Aix
2005 Groupes
Une Fête d’Anniversaire Sherril et Bill M. Lully est tellement content aujourd’hui parce que c’est son anniversaire. C’est le 28 novembre. Il porte son plus beau costume en velours et en plus, sa chemise préférée en soie et en dentelle avec ses nouvelles chaussures. Il a les cheveux brun clair longs et bouclés et un visage ovale. Il attend avec impatience son anniversaire dans la Salle Sully et ses amis qui vont arriver dans un quart d’heure. Le premier invité qui arrive au Louvre pour fêter M. Lully, c’est M. Bartholdi qui a la cinquantaine et qui est le plus âgé de tous. Il a le visage barbu accompagné d‘une grosse moustache. Son front semble dominant depuis que ses cheveux poivre et sel reculent. Il porte un costume noir et une chemise blanche avec un très joli ruban à pois orné d’un superbe nœud. Il a l’air très sérieux parce qu’il pense toujours à sa prochaine œuvre artistique. Il est très renommé comme sculpteur en France, mais aussi en Amérique. Deux cadeaux à la main - une bouteille de Veuve Clicquot et une petite œuvre qu’il a sculptée pour son très bon ami et à qui il veut faire une surprise - il entre dans une autre salle, la Salle Richelieu, pour les emballer afin que son ami ne les voie pas. Et après lui, c’est Henri de Toulouse-Lautrec qui arrive. Comme il est petit ! Il a les jambes tellement courtes pour sa taille. Il porte un très joli chapeau en paille sur ses cheveux courts. Sa moustache est mince et sa barbe bien taillée. Pour mieux voir il porte des lunettes rondes en métal. Il ne porte pas de costume mais il porte une chemise blanche à manches longues, une cravate et un veston noirs. Il porte aussi un pantalon gris et blanc à carreaux et des chaussures bien cirées. Quant à son morale, il a des complexes à cause de sa petite taille. Issu d’une famille aristocrate, lui, cependant n’est pas snob. Il arrive avec un petit cadeau à la main pour son ami, M.Lully. Le 6 juillet En entrant dans le foyer du Louvre, Henri a remarqué la splendeur de ce magnifique ancien palais des rois : les murs qui sont couverts de grands tableaux extraordinaires ; les longs et grands couloirs éclairés par la lumière qui descend du toit vitré. Il entre, donc, dans la salle de fête et s’approche tout de suite de son ami, Jean-Baptiste qui est en train de jouer sa composition la plus récente au clavecin. << Salut, mon vieux ! Qu’est-ce que tu joues là ? >> lui demande-t-il. Tout en jouant, il lève la tête et répond : Eh, ben, comme tu vois, je suis en train de composer quelque chose de nouveau pour une pièce de Molière. Alors, finis vite ! Et que ça saute ! On est là pour fêter tes 40 ans, s’exclame Henri. J-B : Ah, oui, tu as raison. Est-ce que tu as fait la connaissance de mon cher ami Auguste Bartholdi, par hasard? H : Non, pas encore. J-B : Dans ce cas, viens avec moi ; il nous attend dans la Salle Richelieu. Tout à coup, ils entendent un grand bruit venant de la Salle Richelieu. Les deux hommes s’en vont courant à toute vitesse pour voir ce qui s’est passé. Jean-Baptiste : Auguste, mon cher ami, qu’est-ce qui est arrivé ? Auguste répond en pleurant : Ton anniversaire est maintenant ruiné. Je viens de casser ton cadeau sur lequel j’ai tant travaillé. J-B : Ce n’est pas grave. Tu n’as pas ruiné mon anniversaire parce que je suis avec mes bons amis et que je me réjouis de vous revoir. A propos, tu connais Henri de Toulouse-Lautrec ? Le 7 juillet A : Ah… c’est celui dont tu m’as tant parlé ? J-B : Oui, c’est lui. Et je voudrais vous présenter l’un à l’autre. Henri, je te présente Auguste. Auguste… Henri. H : Enchanté. A : Moi, de même. J-B : Si on allait faire une promenade en bateau-mouche ? A : Mais pensez-vous qu’il pleuvra ce soir ? J-B : Je ne sais pas s’il pleuvra mais je téléphonerai au service météo ? Donc, il compose le numéro et il écoute l’enregistrement. Ensuite, il a annoncé aux autres qu’il ferait beau, qu’il n’y aurait pas de vent. Par conséquent, tous les trois sont partis tout de suite pour faire leur promenade.
H : Ecoute, Jean-Baptiste, est-ce que tu m’as dit que d’autres invités allaient se joindre à nous à la fin de notre promenade ? J-B
: Oui, en effet, la très jolie chanteuse, Joséphine
Baker a téléphoné pour me dire qu’elle
viendrait nous divertir avec sa fameuse danse de bananes. Elle va être
accompagnée de son petit ami, le Marquis de Sade. On m’a
dit qu’il aimait faire la fête et qu’il arrivait
toujours avec un fouet à la main. Alors, voilà pourquoi
il faut qu’on se dépêche pour les retrouver dans
une heure devant le Moulin Rouge. J-B lui répond que c’est le quartier où habite Joséphine. Alors, après avoir fait leur petite promenade en bateau-mouche, ils sont allés directement au Moulin Rouge où ils se sont mis à attendre l’arrivée de Joséphine et du Marquis. Le 19 juillet H : J’ai entendu dire que Joséphine et le Marquis de Sade se sont disputés récemment. Il s’agit d’un grand conflit ! Alors, s’ils arrivent ensemble et qu’ils soient de bonne humeur, j’en serai vachement surpris ! J-B : Je ne vais donc acheter que trois billets au cas où les deux autres ne viendraient pas. A : Bonne idée ! J’ai très hâte de voir les nouvelles affiches d’Henri. Après une demi-heure d’attente, ni Joséphine ni le Marquis ne sont arrivés. Du coup, J-B sort son portable afin de leur téléphoner. Joséphine a répondu en pleurant qu’elle ne pouvait pas faire sa fameuse danse à cause d’un grand manque de bananes. Son petit ami, le Marquis, s’est fâché alors qu’elle était en train de répéter son numéro ; il a vite sorti son fouet et a coupé toutes les bananes que portait Joséphine. Elle a continué en disant à J-B qu’elle avait cherché partout d’autres bananes mais qu’il n’y en avait plus à Paris. Que faire ! Le 20 juillet J-B : Laisse tomber cette fameuse danse au Moulin Rouge, et sèche tes larmes, ma chère Joséphine. Quand la vie te présente des ennuis, il faut essayer de voir la vie en rose. Pourquoi ne prends-tu pas ces bananes <<fouettées>> et n’en fais-tu pas une mousse à la banane pour nous tous à l’occasion de mon anniversaire ? Joséphine : Et voilà, mon vieux, tout est bien qui finit bien ! A tout à l’heure ! FIN Christine et Jill Zobéide au teint basané, aux yeux grands verts et pénétrants et entourés par une cascade de cheveux noirs ondulés, est une beurette âgée de 16 ans qui vit avec sa famille dans une banlieue parisienne. Cette élève appliquée à l’esprit vif, a une soif d’indépendance et un désir de voir le monde. Elle préfère apprendre l’anglais à l’arabe et évidemment elle se trouve souvent en conflit avec la vie traditionnelle de ses parents algériens. Le
quartier de Zobéide Portrait
de Paul Courriel
de Claire à Zobéide Si on se rencontrait au café près de ton lycée samedi vers 17 heures ? Ça te va ? Appelle-moi le plus vite possible pour vérifier. Bisous, Claire Courriel
de Zobéide à Paul Courriel de Paul après la première rencontre entre lui et Zobéide : J’ai l’impression qu’il faut y aller doucement avec tes parents. Que des gens récemment arrivés à Paris puissent s’inquiéter pour leur fille ne m’étonne pas. Claire m’a prévenu que tes parents seraient peut-être un obstacle. Il faudrait que tu leur expliques qu’il s’agit d’un concert de musique classique dans le cadre du Festival d’Eté, et que mon maître de violon a déniché quelques billets à prix réduits pour ses meilleurs élèves. (Donc, pour moi, c’est à ne pas manquer.) Je voudrais que tu partages avec moi toutes les joies que peut offrir la musique ! Cela sans dévaloriser les opinions de tes parents. J’attends avec impatience ta réponse. Journal
de Zobéide La
voix narrative FIN David et Kevin Depuis qu’elle est toute petite Isabelle semble lancer un appel aux compliments. Il aurait été impossible de ne pas remarquer sa beauté. Bijou luisant et ravissant, Isabelle aujourd’hui fait l’objet de l’admiration de milliers de Français. Dans ses films elle paraît grande alors qu’elle ne mesure que 1m65. Elle a les yeux bleu foncé, capables de tout révéler et de tout cacher à la fois. Ses cheveux blonds tombent toujours gracieusement sur ses épaules, n’empêchant pas de laisser voir un cou pâle et délicat. Pour ceux qui connaissent Isabelle, son charme et son élégance n’ont pas de limite. Ne serait-elle pas l’incarnation parfaite de Marianne ? Pourrait-on croire que toute cette perfection apparente repose sur une âme timide, se méfiant des hommages qui lui sont accordés ? C’est une grande dame qui a vécu les moments les plus douloureux de la vie avec courage et classe. A quelques mètres de la plage de Rochefort, la maison d’Isabelle se distingue des autres par son architecture originale. Elle rappelle la maison papillon de Franklin Lloyd Wright grâce au toit dont les sections au-dessus de la cuisine et de la terrasse semblent partir vers le ciel. Ce sont les ailes d’une mouette énorme prête à s’envoler, comme si elle savait qu’Isabelle attendait aussi avec impatience le moment du départ. Bien que pas très grande, la maison fait preuve de l’attention et du soin dévoués de sa propriétaire. Les rosiers s’alignent parfaitement à côté d’un bassin qui a été également construit avec soin, sa forme imitant celle de la maison. En sortant du jardin pour entrer dans la maison, on passe par la cuisine nettement arrangée ; Là on observe une abondance de fruits dans un bol et une rangée de bouteilles de vin. A force de suivre un couloir obscur et qui sent le moisi on remarque que le mur est orné de clichés cinématographiques. Au bout, on se retrouve au pied d’un escalier en colimaçon. Autour se dressent des statues d’anciennes vedettes de Hollywood des années cinquante. Ayant monté cet escalier étroit, on tourne à droite pour déboucher dans la chambre magistrale des mariés. Quelle surprise ! En plein milieu se trouve un lit circulaire entièrement couvert de coussins de couleurs exotiques. Devant ce lit inattendu, à cause de sa forme originale, se dresse un écran couvrant le mur. On peut s’installer dans des chaises de réalisateur rien que pour voir les tournures faites par notre couple si doué. Entre deux fenêtres, s’ouvrant sur un balcon qui rappelle la scène tirée de Cyrano, on ne peut pas s’empêcher d’admirer une photo sans peut-être comprendre que c’est celle de la sœur défunte de notre héroïne, Catherine. On est tout de suite impressionné par une argenterie élégante remplie de trophées se dressant comme des fantômes du passé glorieux. A force d’en examiner certaines, on découvre la présence exaltée de trois ou même quatre Oscars reçus par nos châtelains vénérables. Un chemin pavé serpente à travers la pelouse pour aboutir à l’entrée de la maison, cachée à la vue par une vieille Peugeot qui vient de s’arrêter. Un monsieur descend de la voiture et se rend à la porte tenant à la main un sac à main et une housse à vêtements. C’est le mari d’Isabelle, François. Marié depuis dix ans et père de quatre enfants, il a quarante-deux ans. Cheveux grisâtres, oreilles un peu ballantes, ce grand réalisateur ressemble à un boxeur retraité. D`ailleurs François a aussi le nez d`un ancien combattant. De taille moyenne il a quand même un problème à trouver un pantalon qui lui va bien. On dirait qu`il est assez beau sans avoir l`air très sportif. On l‘a pris pour un détective de temps à autre parce qu’il ne faisait pas attention aux vêtements qu`il portait. Le caractère de François est celui d`un homme sérieux qui prend ses responsabilités au sérieux concernant sa famille et son métier. Il aime rigoler quand il est avec ses amis. De plus il adore raconter des histoires cochonnes. Il n`est pas du tout généreux mais l`appeler radin serait un peu excessif. François est toujours prêt à aider les autres ou à les guider en cas de besoin. Seules les vedettes qui jouent dans les films du maître diraient qu’il a un tempérament plutôt violent. Il suffit de se montrer flémard pour se faire vider sur le coup et se faire remplacer. Il faut noter aussi que certains collègues cinéastes le trouvent gonflé d’avoir voulu faire des apparences dans ses films. Isabelle, qui termine sa toilette dans sa chambre, entend la porte s’ouvrir. - François, je ne t’attendais pas avant 21h00. Tu aurais pu me téléphoner quand même pour me prévenir. - Je suis désolé ma poupée, j’en avais assez de ces réunions de syndicats merdiques. Ils pensaient me faire peur en disant qu’on n’aurait plus de fonds pour le film, que je serais obligé de changer l’intrigue. Espèces d’idiots ! Je bosse pas que pour eux et ils comprennent même pas la valeur de ce que je fais depuis des années. Isabelle le laisse passer dans le salon sans dire un mot. Autrefois, elle aurait essayé de le consoler. Elle dirait que peu importe ce que disaient les autres. Ce qui compte c’est de rester fidèle à sa vision cinématographique. Aujourd’hui les mots lui échappent et son puits de patience s’est épuisé. - François, je te prie de m’excuser. Il me reste des choses à faire dans la chambre. Repose-toi un peu et nous en parlerons tout à l’heure. Elle rentre dans sa chambre laissant François seul sur le canapé. Il la suit des yeux tout en gardant une expression d’indignation. Ce n’est pas du tout l’accueil auquel François s’attendait. Ayant fait de son mieux pour ne pas montrer que les mots froids d’Isabelle l’avaient gêné, François se dresse et il va au bar pour chercher son remède préféré, un martini aux olives. Le bar se trouve de l’autre côté d’un paravent séparant le salon de la salle à manger, ce qui ne permet pas à François d’apercevoir l’arrivée d’une femme. Elle était sortie de la chambre d’Isabelle. Sa chemise sans manches révèle des bras bronzés et musclés. Elle porte ses cheveux mouillés en queue de cheval et ses jambes, aussi musclées que ses bras, glissent à travers le salon vers la porte. Elle passe derrière le canapé et s’y arrête pour regarder le paravent. Ses yeux marron foncé et aux sourcils broussailleux , qui rajoutent au portrait de cette belle amazone, jettent un regard de mépris en attendant que François revienne s’installer dans le salon. François apparaît presque tout de suite de l’autre côté du paravent et, ne s’attendant pas à voir une femme autre qu’Isabelle, il se fige soudain et regarde la femme. -
Salut, François, excusez-moi, mais je suis pressée,
au revoir. - Isabelle, tu pourras m’expliquer pourquoi… - Je n’ai aucun besoin de t’expliquer quoi que ce soit. - Si, au contraire, Isabelle, tu m’as dit, il y a deux semaines, que cette histoire avec Amélie était finie, que tu ne la verrais plus jamais, et que ce serait notre vie de couple le plus important. - François, si je continue à voir Amélie c’est pour deux raisons. D’abord, je suis heureuse quand je suis avec elle. Elle me comprend. Elle est sensible et prête à se donner à 100%. Avec toi, pourtant, j’ai l’impression souvent de gâcher ta vie et que notre amour représente plutôt un obstacle pour toi. Je comprends bien les exigences d’une carrière dans le cinéma, mais pour moi rien n’a jamais été aussi important que la famille et la vie d’amour. - Encore, on va resortir ça, ces histoires de cinéma, merde ! j’ai pas la possibilité, moi, de vouloir me défendre quand, de tous les cotés, on vise à empêcher la réalisation de mon projet. Je pense à toi aussi dans tout ça. Si je me bats c’est aussi parce que je t’aime. - Calme-toi, François. Je ne voulais pas te faire de la peine, pourtant, il faut que tu me comprennes. Après la mort de ma sœur j’ai commencé à voir la vie différemment. La vie est fragile. Elle est belle, mais elle brille sur ceux qui sauront se battre pour elle et qui tâcheront d’apprécier chaque moment qu’on a sur la Terre. François, en entendant la réplique d’Isabelle, montre un visage encore plus crispé. Il ressent la colère monter en lui mais il réussit à maîtriser ses émotions sachant qu’Isabelle ne réagirait pas bien. François dit à Isabelle qu’il valait mieux peut-être ne plus en parler pendant un moment. Il prend une cigarette dans son sac et sort par la porte de la cuisine qui donne sur une terrasse tranquille. Ils passent tous les deux une nuit difficile, chacun soucieux de ne pas entamer une conversation trop délicate. Le lendemain matin, François ferme la porte de sa Peugeot ayant compris que le week-end a été gâché et qu’il a intérêt à revenir sur Paris pour régler ses affaires de travail. Il doit aussi réfléchir à une façon dont il pourrait mieux raisonner les problèmes par rapport à Isabelle. Isabelle, de son côté, avait déjà quitté leur maison. Elle a préféré retourner à Paris par le train, ce qui lui permettait de mieux digérer les paroles amères échangées entre François et elle, et de mieux juger la place qu’occupe Amélie dans son cœur. En prenant le train, Isabelle évite aussi de faire face à un temps qui s’annonce très orageux. François,
une fois rentré chez lui, était dans un état
d’esprit extrêmement perturbé. Donc, il sort vite
de chez lui pour aller retrouver son copain Jean Baguette au café du
coin. Barbu, les cheveux rougeâtres, Jean ressemble en taille
et en teint à ce fameux pain français, c’est à dire
la baguette. Il a le teint frais, la peau tachetée de rougeurs,
les pieds pointus. Il mesure 2 mètres de haut et il se tient
droit tout le temps comme si son dos était figé. De
caractère, Jean est réservé sans être
vraiment taciturne. Il pèse ses mots et préfère écouter
plutôt que de parler. Malgré une façon de répondre
assez rigide, même froide, Jean se fait aimer de sa famille
et de ses employés. Il arrive à gérer son bureau
de détectives d’une manière stricte et exigeante.
Pourtant ses employés se voient rarement mis à la porte. FT- Salut, mon pote ! Tout va bien ? Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus ! JB - Oui. ça va en principe ! FT - Tu sais, je dois avouer que j’ai vachement d’ennuis en ce moment. JB - Raconte-moi ce qui s’est produit ! FT - Ben, alors ! D’abord, il y a le problème d’entente avec ma femme, Isabelle, que tu connais déjà bien. JB - Qu’est-ce qui ne va pas bien entre vous deux? FT - Voilà ! C’est que moi je suis toujours en train de bosser et ainsi je ne rentre qu’à minuit normalement. C’est donc elle qui est en train de rouspéter sans répit, parce que je ne m’occupe point d’elle et de ses besoins. JB - Alors mon vieux, ça se voit qu’il faut discuter entre vous pour essayer de trouver des moyens de se raccommoder. Autrement, tu risques de la perdre définitivement et tu dois bien savoir que les ruptures se présentent de plus en plus fréquemment. FT - Il y a une autre complication que je n’ai pas encore mentionnée. Hier soir je suis rentré comme d’habitude à notre maison de Rochefort et j’ai trouvé une dame en train de sortir de notre chambre conjugale à nous. Il n’y avait qu’une conclusion à en tirer, figure-toi ! JB - Pourtant mon pauvre François, ça arrive des fois chez les hétéros de se voir attirés par des personnes d’une autre persuasion sexuelle. FT - Le plus embêtant, c’est que ma femme n’a aucune envie d’expliquer pourquoi elle continue à recevoir cette femme... Qu’est-ce que tu me recommandes de faire ? Putain de bordel ! JB - Je dois me barrer maintenant mais je vais y réfléchir et on peut se voir la semaine prochaine afin de discuter de tes problèmes davantage. FT - D’accord ! Ciao ! Isabelle arrive chez Amélie en fin d’après-midi. Le temps ne lui est guère plus accueillant que celui qu’elle avait trouvé pendant le voyage, mais elle se trouve soulagée en rentrant dans l’appartement d’Amélie. C’est un joli appartement tout moderne et bien situé, dans le 7e arrondissement, entre le Champs de Mars et le Parc Citroën. Amélie lui avait laissé la clef chez le concierge, M. Boniago, un Portugais qui se doutait des allés et venues d’Isabelle. Isabelle pose tout de suite ses bagages dans la chambre d’Amélie et elle revient dans le salon pour se reposer. Amélie n’est pas censée arriver avant 17h00, ce qui permet à Isabelle de réfléchir un peu aux événements des deux derniers jours. - Que François soit fâché je peux le comprendre. Je lui avais bien dit que nous retrouverions notre bonheur et que je serais plus sensible par rapport à notre couple et aux relations avec Amélie. Pourquoi est-ce que je me trouve en ce moment en train de tout repenser ? Amélie a insisté qu’elle ne voulait pas gâcher le mariage entre François et moi mais comment puis-je continuer sans elle. Elle apporte à ma vie un bonheur que François est incapable d’offrir en ce moment. Mais il faut qu’Amélie comprenne, elle aussi, que François m’aime et que depuis notre rencontre pendant le tournage de mon premier film, il a toujours été mon soutien. Nous avons une complicité absolue. Est-ce qu’on est en train de passer par des moments difficiles ? Oui ! N’est-il pas vrai que tout le monde passe par des étapes pareilles ? Mon père me disait que notre puissance ne s’attache point à notre capacité d’éviter les obstacles que la vie présente mais il réside plutôt dans la façon dont nous réagissons lors de ces moments difficiles de la vie. Et bien, voici un tel moment. Je tiens à ne pas me laisser effondrer par les émotions. A ce moment, Isabelle entend sonner le téléphone. C’est François. Il a envie de la voir tout de suite et il insiste passer lui parler. - Ecoute, chéri. J’ai besoin de te voir. Ce matin, je pense qu’il y a eu des malentendus. - Et qu’est-ce que tu as fait depuis ton arrivée à Paris ? - J’ai été voir mon copain Jean Baguette qui m’a donné rendez-vous au petit bar que tu connais sur la Rue Des Pèlerins. - Eh ben. De quoi est-ce que tu as discuté avec ce sacré Jean ? Je me méfie de lui. Il porte tout le temps son foulard même à l’intérieur. Il doit cacher quelque chose. - On a bu un pot ensemble et on a parlé de la situation politique à l’égard du mariage entre pédés. - Pédés, tu dis ! Pourquoi donc tu t’intéresses à un tel sujet ? Il est homosexuel, lui ? - A mon avis, pas du tout, malgré le fait que je l’aie observé en train de discuter avec un jeune plombier polonais. Pourquoi tu me racontes ces conneries ? C’est comme ça que tu traites les femmes ? C’est la troisième fois cette semaine que tu m’as laissé tomber au moment où on devait dîner ensemble. N’oublie pas que je déteste cuisiner. Donc la prochaine fois que tu m’obliges à rentrer pour préparer un repas, fais gaffe ! Tu risques de te faire empoisonner. D’accord ma chérie. Du calme ? Je t’emmène dans un restaurant 5 étoiles…. (A terminer plus tard !) FIN Dawn, Anna et Alisa Description
de Mathieu Martin Description d’Anne St-Jacques Anne St-Jacques, la fille la plus jolie mais aussi la plus mystérieuse de la ville de Camaret-Sur-Mer, a quatorze ans. Toute la ville croit que la fille a l’air un peu snob ; pourtant, en réalité, Anne est une fille très pensive, timide, et réservée avec les jeunes de son âge. Grâce à ses grands yeux bleu clair et ses cheveux très longs et bouclés, Anne possède une beauté extraordinaire. Elle a des qualités physiques adorables mais aussi uniques comme un petit nez droit et une petite bouche avec des lèvres séduisantes qui, cependant, ne sourient pas assez fréquemment. Anne est très grande et mince. Elle ressemble à sa mère, qui est morte dans un accident de voiture, il a y dix ans. Anne a une vie aisée mais pas complètement heureuse. Son père, Emmanuel, mène un bon train de vie. Il est propriétaire de bateaux utilisées pour faire la pêche. Emmanuel voyage souvent à cause de son travail ; donc, Anne reste toujours à la maison avec sa gouvernante, Céline. Celle-ci est bavarde et vraiment agaçante. Par conséquent, Anne peut faire confiance uniquement en sa cousine, Claire, qui habite à Paris. Malheureusement, elle n’a pas d’autres amis. Vêtue d’une robe bleu et violet foncé d’un tissu soyeux, Anne se regarde dans le miroir de sa chambre. La chambre d’Anne est chic mais très adulte. Anne est entourée par les choses qu’une dame matérialiste aimerait bien, mais pour une fille de quatorze ans, la chambre ne semble pas appropriée. Par exemple, tous les murs de sa chambre ainsi que le mobilier sont d’un blanc sévère. De plus, l’assise du canapé est dure et inconfortable, et le lit est austère. La vanité de la mère d’Anne peut se voir dans un coin de la chambre, à gauche du lit. Quelques petits flacons de parfum délicats s’alignent sur l’étagère extrêmement propre. Anne refuse de toucher les affaires de sa mère ; évidemment, elle a peur de ses choses. Elle préfère s’allonger sur le siège devant la grande baie vitrée qui donne sur la plage. Anne passe des heures et des heures devant la fenêtre. Perdue dans ses pensées, elle laisse ses yeux se fixer sur la mer, une mer qui attire inexplicablement cette belle fille, une mer dont les vagues féroces reflètent leur image dans ses yeux.
Claire est une fille adorable âgée de treize ans. Quant à son physique, elle est mince et très grande pour son âge. Par conséquent, elle se sent mal dans sa peau. Elle a les cheveux châtain clair bouclés et de beaux yeux noisette ainsi qu’un énorme sourire attirant et séduisant qui cache sa solitude et sa tristesse. C’est une élève modèle, passionnée par les études. Souhaitant être écrivaine, son cours préféré est le français. Certes, lire et écrire sont de véritables plaisirs pour elle. Très intelligente, mais timide, elle est devenue assez introvertie et par conséquent paraît coincée. Elle ne possède aucune connaissances du monde à part ce qu’elle a appris à travers les livres. Pendant ses loisirs elle lit, écrit de la poésie et les paroles de petites chansons. Elle dévore les livres de voyages. Sa mère est française et son père est italien. La mère de Claire est assez religieuse. Etant donné que sa mère est catholique pratiquante, Claire, depuis sa tendre enfance, est obligée d’aller à la messe le dimanche matin. C’est une fille sage qui a toujours fait ce qu’il fallait faire. Elle est honnête et plutôt généreuse. Depuis quelque temps, cependant, elle commence, comme tout adolescent, à chercher son identité personnelle et à s’exprimer. Toutefois, elle a un gros secret qui la tracasse et qu’elle n’a partagé avec personne… elle est enceinte ! Ils sont 3 enfants dans la famille - Claire est la cadette et la seule fille. Le fils aîné, Charles est un moine boudhiste qui vie sereinement en Birmanie. Son autre frère, Martin, est homosexuel. Claire habite dans un tout petit appartement du 18ème au pied du Sacré Cœur, rue Feutrier. Le quartier en jouxte un autre très prisé, niché entre Pigalle, la Goutte d’Or et le prestigieux coin raffiné des Abbesses. Semblable à la vie de Claire, ce quartier partage la promesse d’un bon avenir et le poids d’un passé qui laisse à désirer. Sa réputation opprime ses habitants. A la seule mention du nom Barbès-Rochechouart, on se figure des images de vol et de péril tout en négligeant un réel esprit de vieux quartier populaire qui, pourtant, y demeure toujours. C’est un endroit où les enfants jouent et les voisins papotent. Gai, animé et vivace, ce quartier abrite surtout les pauvres et les gens du bas de la classe moyenne qui luttent chaque jour pour survivre et améliorer leur sort. Comme auparavant, c’est un quartier de braves gens. Mais, dû à son côté un peu malsain et sinistre, on ne sait jamais si les personnes qui y vivent vont pouvoir surmonter leurs difficultés physiques et psychologiques. Jadis, ce quartier était une ancien carrière. Au cours du temps, les gens ont construit sur ce terrain instable, ce morceau de gruyère, sans regard ou arrière-pensée vers l’avenir. Ils l’ont fait tout en ignorant les conséquences futures. A l’heure actuelle, un tour du quartier dévoile un quartier fané plein de bâtiments croulants qui se tiennent debout grâce à des miracles. C’est ici, dans ce quartier où habite et où a grandi notre héroïne. La rue Feutrier est une petite rue étroite et serpentine en pente qui mène directement au jardin du Sacré Cœur. L’immeuble où vit Claire est un vieux bâtiment sombre dont la peinture est en train de se détacher. Pour y accéder on traverse une première cour puis on passe par une autre petite cour où il y a un bassin avec des poissons ainsi qu’un petit arbre. C’est un lieu assez déprimant. Son père est mort dans un accident de voiture, il y a quelques années, ou au moins, c’est ce qu’elle dit aux autres car en vérité, il habite à 5 minutes de chez elle mais elle ne le voit plus jamais - comme il est alcoolique et qu’il prend de la drogue. Elle vit donc en quasi pauvreté avec sa mère et son frère Martin. Comme l’appartement est tout petit, Claire partage son lit avec sa mère et son frère et dort sur le canapé du salon. C’est une vie assez triste. Ça
fait 2 ans que sa mère sort avec un bourgeois du 16ème.
Il y a quelques jours, sa mère lui a annoncé qu’elle
allait se marier avec lui. Il s’appelle Marc-Antoine.
Lettre d’Anne à Claire pour essayer de la convaincre de prendre le relais pour la correspondance
Comment ça va ? Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas parlé. Ici ça va, rien de spécial. Il y a quelques semaines, tu m’avais dit que tu voulais trouver un correspondant. Moi, je corresponds actuellement avec un type qui est très sympa mais malheureusement je suis débordée et je n’ai franchement pas le temps d’assurer la correspondance. Je me sens mal de le laisser tomber comme c’est un gars chouette qui s’appelle Mathieu, et qu’il passe par un moment difficile. Il habite actuellement avec sa mère au bord de la mer à Ouistreham et va bientôt emménager avec son père qui habite Paris et qu’il n’a pas vu depuis cinq ans. Bien qu’il aille à Paris de temps en temps pour voir sa tante il ne connaît personne de son âge et alors je me suis dit que ça pourrait vous arranger tous les deux. Qu’est-ce que tu en penses ? Je trouve que tu devrais le faire. Ecris-moi. Réponse de Claire à Anne acceptant de prendre le relais pour la correspondance Chère Anne, Ça me fait très plaisir d’avoir de tes nouvelles ! C’est vrai, ça fait un petit bout de temps depuis qu’on s’est parlé. On devrait le faire plus souvent. Ici aussi, rien de spécial à part le fait que ma mère vient de se fiancer avec Marc-Antoine. C’est plutôt cool parce qu’il est super sympa et qu’enfin j’aurai une chambre à moi. J’adore ma mère, mais à vrai dire j’en ai marre de partager le canapé avec elle. Alors, pour ton idée de correspondance, tout d’abord, merci d’avoir pensé à moi. A la limite, ça pourrait être bien, mais, avant d’accepter, je voudrais un petit peu plus de renseignements. Parle-moi un peu de lui ? Dis-moi comment tu as fini par lui parlé ? Ça fait combien de temps que vous correspondez ? Est-ce que tu l’as jamais rencontré en chair et en os ? Il est beau ? Célibataire ou déjà casé ? Bref, quelques détails s.t.p. Tu lui as déjà parlé de moi, ou pas encore ? Penses-tu qu’on s’entendrait bien ? Et
si tu venais à Paris et qu’on invitât Mathieu à nous
rejoindre, ça pourrait être bien, non ? Ça te
tente ? Imaginons que Mathieu et moi nous entendions bien, peut-être
pourrions-nous nous marier… un beau jour de juillet. Eh non,
j’affabule, revenons à nos moutons. Bon parlons de toi
maintenant…raconte-moi comment ça va ? Les choses se
sont-elles améliorées avec ta gouvernante qui parle
sans cesse ou est-elle aussi chiante ? Admettons que ce soit un peu
prise de tête d’avoir quelqu’un à la maison
qui veut toujours te parler, mais à vrai dire, ce n’est
pas trop mal, au moins tu as quelqu’un qui s’intéresse à toi.
Moi je n’ai personne L. Bon finalement, oui, je voudrais bien
lui écrire, merci de me filer son mail.
Bonjour, je m’appelle Mathieu. Tu ne me connais pas, mais ta cousine m’a filé ton mail pour qu’on puisse correspondre. Elle m’a dit que tu étais sympa et habitais Paris. Tout d’abord, j’ai quinze ans et j’habite pour encore quelques semaines à Ouistreham avec ma mère et ma sœur Alice. Ouistreham est situé en Basse Normandie et ma maison est à 400 mètres de la plage. Peut-être que tu connais déjà ? Ma mère tient un gîte où je travaille trois fois par semaine. Quant à mon père, il vit à Paris. Comme il a quitté la maison il y a longtemps, je ne le connais pas vraiment, et à vrai dire, pas du tout. Pourtant, dans quelques mois ( à la fin de l’été) je pars à Paris le rejoindre définitivement. Je sais que tu habites Paris, je n’y connais personne et Claire a pensé que ça pourrait nous faire du bien, à l’un et à l’autre de correspondre et de se rencontrer. Quoi te dire ? Hmmm, ah l’école. Les maths, ça ne me plaît pas du tout. J’ai un prof horrible cette année qui ne sait pas expliquer les maths de sorte que je m’embrouille tout le temps. Par contre, mon fort, c’est l’anglais. Le prof est toujours intéressant. En ce moment, je suis en train de me préparer pour le match de foot le plus important de l’année, mais, malheureusement, ma mère m’a dit que mes notes n’étaient pas assez bonnes et que si je voulais participer à ce match je devrais améliorer mes notes en maths. Je lui ai dit que c’était vraiment difficile de trouver le temps nécessaire pour étudier parce que nous avons trois heures d’entraînement chaque après-midi et que je suis déjà allé demander de l’aide à un ami - le professeur n’étant jamais disponible. Elle m’a expliqué que je devrais recevoir une moyenne de quinze à mon examen de maths cette semaine, ou, sinon, je ne pourrai pas jouer. Donc, souhaite-moi bonne chance ! Quels sont tes loisirs ? Moi, personnellement, j’aime me rendre sur la côte d’Azur ; et j’adore faire du sport. Et toi ? Je crois que ma mère ne comprend pas très bien ma situation - il faut que je joue absolument ! J’en crève d’envie ! J’espère que mon père me comprendra mieux - je ne serai jamais un bon élève, mais si je m’entraîne, je pourrai jouer dans la coupe du monde ! Quand j’ai expliqué ce rêve à ma mère, elle m’a dit que j’étais fou ! Aimes-tu ta ville et ton école ? As-tu une bonne équipe de foot ? Qu’est-ce que tu fais ce week-end ? Je pensais jouer au foot avec des amis, mais ils viennent d’annoncer des orages. Il paraît qu’il pleuvait en Bretagne ce matin et que nous aurons un peu de pluie en début d’après-midi. Aïe, il y a eu encore des incendies en Provence, tous d’origine criminelle ! Franchement ces gens qui mettent le feu, c’est pas cool. Et chez toi, quel temps fait-il ? Il y a une copine à moi qui part pour la Floride aux Etats-Unis cette semaine et ils ont dit à la météo qu’il allait y avoir un énorme ouragan en Floride. L’ouragan s’appelle Dennis et il est actuellement dans l’océan atlantique dans les Caraïbes. Tu habites dans quel arrondissement ? Mon père habite dans le 2ème, métro Châtelet. J’attends
de tes nouvelles avec impatience. Cher
Mathieu, A
bientôt
Mon
très cher Mathieu,
J’admets que j’ai été extrêmement émue par ton mail. Je veux t’aider et te donner quelques conseils si c’est possible ; pourtant, je serais plus à l’aise si nous pouvions parler face à face. Ta vie semble être en train de basculer, et c’est en tant qu’amie que j’insiste que tu prennes tes vacances à Paris un peu plus tôt pour échapper à la situation chez toi. Tu sais déjà le chemin ; donc, suis-le ! Je
t’attends avec impatience. Dialogue
(au café) : C
: Alors, voyons ce qu’on peut faire pour t’aider à régler
ton petit dilemme. Alors raconte-moi un peu comment c’était
de vivre avec ta mère ? -
Ne t’es-tu pas aperçu que ta mère souffrait de
ces crises ? -
D’abord, tu devrais te calmer un peu. M : Et si ma mère se suicide entre temps et que j’eusse pu l’aider, j’aurais des regrets pour toujours… Cher
Mathieu, Maintenant,
je me souviens de plusieurs choses pendant ma vie qui pourraient
indiquer que ma mère souffrait de ce désordre. Les monologues intérieurs Claire se parle Aïe, je viens juste de parler avec Mathieu. Je n’aimerais pas être à sa place. Que ferais-je ? Je pense quand même que je lui dirais parce que comme ça, peut-être que je pourrais essayer de l’aider ou au moins de le rassurer, de lui dire que je l’aimais et qu’il n’y aurait rien qu’il puisse avoir peur de me dire. Peut-être que je pourrais même lui rendre visite à l’hôpital. Mais de l’autre côté si elle était suicidaire peut-être ça la mettrait au bout d’une crise et qu’il n’aurait plus de mère. Oh, et si j’attendais jusqu’à son installation dans l’asile, comme ça si elle tentait de se suicider, au moins, il y aurait quelqu’un là qui pourrait venir à son aide. Ah cool, on n’avait pas pensé à ça. Faut que je téléphone à Mathieu toute de suite pour lui dire. Anne (dans son journal…) Aucune nouvelle de Claire récemment… Je ne comprends pas pourquoi. Elle m’a dit qu’elle m’écrirait quand elle aurait reçu un mail de Mathieu. Je veux savoir ce qu’elle en pense. J’admets que je suis un petit peu jalouse de leur nouvelle correspondance. Maintenant, de mon côté, je n’ai aucun correspondant. Peut-être que c’était une mauvaise idée de donner l’adresse à Claire. J’aurais dû la garder pour moi-même. Arrête Céline ! Tu m’énerves ! Tu m’agaces ! Pourquoi est-ce que tu te parles sans cesse à toi-même ? C’est incroyable ! Tu parles ou tu chantes à tue tête, et cela dans quel but ? Laisse tomber ! Zut, alors ! « Je dépoussière. Je dépoussière. J’aime dépoussiérer les meubles. » Laisse-moi tranquille ! Je crois que Céline a vu la dernière lettre que j’ai écrite à Claire. Hier, pendant toute la journée, elle m’a regardée d’un air curieux, et elle m’a taquinée avec ses chansons. Elle croyait qu’elle l’avait fait subtilement, mais je ne suis pas aussi bête ! C’est vrai que j’étais fâchée quand j’ai écrit cette lettre à Claire. J’ai expliqué que je ne voulais pas être remplacée par un garçon surtout qu’elle venait de rencontrer. Si on ne se réunit pas, ça sera mieux. Ou, peut-être que Claire et Mathieu ne veulent pas se réunir avec moi parce qu’ils sont amoureux … et ils n’ont pas besoin d’être entourés par d’autres amis. Non, je ne peux pas penser à de telles choses. Alors, maintenant je suis totalement en colère ! Je dois arrêter ce bavardage et ces mauvaises pensées sur ma cousine et sur son correspondant ! A
demain, Mathieu
se parle Ma
chère Claire, La rentrée scolaire est presque arrivée, et je ne suis pas certaine que Mathieu ait déménagé à Paris. Je suis assez déçue parce qu’on a commencé une vraie amitié, et maintenant, tout cela me paraît lointain. Je ne suis pas du genre qui cherche en vain à écrire et qui n’aboutit pas. Je pense que notre relation est achevée. Déduction, Anne est beaucoup plus contente maintenant, car j’ai plus de temps libre pour lui écrire. Comprendre ce qui s’est passé avec Mathieu est impossible. Peut-être que mes sentiments envers lui étaient plus forts que je ne le croyais, mais je dois me faire une raison et me tourner vers d’autres horizons. A
la prochaine, Lettre découverte des années plus tard En rangeant le grenier je suis tombée sur une vieille boîte à chaussure dans laquelle j’avais mis toutes les lettres que Mathieu m’avait écrites. Pleins de vieux souvenirs ont surgi dans ma mémoire et j’avais une telle envie de relire les lettres qui résumaient si bien une partie de mon passé si cher, que je me suis précipitée sur la boîte. En triant les lettres, j’en ai découvert une qui n’a jamais était lue. L’enveloppe était fermée et le papier était toujours aussi crispé que le jour où elle est arrivée. Avec beaucoup de soin, de tendresse et d’anticipation j’ai doucement décollé le dos de l’enveloppe pour le préserver intact. J’ai délicatement sorti ce bijou de sa cachette. En lisant, je me suis effondrée en larmes car là-dedans pour la première fois, Mathieu m’avait déclaré son amour. Moi, qui ai toujours pensé qu’il ne voulait qu’une amitié en partage et non l’amour, je venais de découvrir que j’avais loupé l’opportunité de ma vie. Mathieu vient juste de se marier selon Anne. Sa femme est la plus chanceuse du monde ; je ne leur souhaite qu’une vie de bonheur. Que leurs misères soient peu et leurs moments de bonheur nombreux. Au revoir Mathieu, toi, mon premier amour et ma seule âme sœur. FIN Sharon www.bonjourdefrance.com www.bbc.co.uk/languages/french/index.shtml http://www.bbc.co.uk/languages/french/french_cool/ (argot) www.ur.se/chloe/frame.html (Une histoire qui se passe à Paris. Excellent pour tous les niveaux, surtout pour les débutants) www.momes.net/comptines (expressions d’argot comme : super, méga, trop bien, l’histoire est gentillette, ben t’habites où ? mékefer = mais que faire) http://www.mots-croises.ch www.tv5.org www.pubstv.com http://bbc.co.uk. www.alalettre.com
(très littéraire) www.smartweb.fr (Paris) www.babar.com www.pacmuseum.com (une épave -je n’arrive pas à jouer) www.magixl.com/caric (le corps, caricature robot homme) www.bande-dessinee.org http://humour.carambar.free.fr/rire.html www.asterix.com www.bdcentral.com www.wikipedia.com www.fr.ca.encarta.msn www.viamichelin.com www.ariane6.com (moteur de recherche pour rechercher sur des sites francophones) www.babar.com www.tintin.com www.tf1.fr www.tf2.com www.heinle.com www.paroles.net (chansons) http://platea.pntic.mec.es/~cvera/hotpot/chansons/ www.quia.com www.google.fr (pour chercher des expressions comme si+imparfait Þ mettre l’expression entre guillemets « ») www.clicweb.fr (dessins, humour, gags, animations) www.jememarre.com www.rigoler.com www.wordreference.com www.becassine.com www.altavisions.com www.bnf.fr http://laits.utexas.edu/tex/ (Tex’s French grammar—in google) http://www.edufle.net/article123.html (simulation globale) http://trans.voila.fr/voila (traduction) FIN Sites Web répertoriés Kevin Language/Grammar http://www.framingham.edu/faculty/mmahler/Patenotte/ (site
created by my French writing teacher here in Aix) The actual work
that we are doing now is found here: http://www.framingham.edu/faculty/mmahler/Patenotte/Aix/Ecriture/page_titre/ecriture.htm (from
this page you can see tons of great links, many of which are noted
below) http://www.lepointdufle.net/prorelat.htm http://platea.pntic.mec.es/%7Ecvera/cine/cinema/julesetjim.htm (to review pc/imp with songs) http://platea.pntic.mec.es/%7Ecvera/hotpot/exos/index.htm (index
to the site containing the song exercises above. There is a wealth
of information here, and it’s worth trying to copy the site
to a hard drive. I’ll try to figure this out when I return
to school) http://platea.pntic.mec.es/%7Ecvera/cine/index.htm (using
cinema with grammar) http://www2.wheatonma.edu/Academic/AcademicDept/French/ViveVoix/Home.html (poetry read aloud, including le Pont Mirabeau read by Apollinaire) http://dictionnaire.tv5.org/ (dictionary) http://www.academie-francaise.fr/langue/orthographe/plan.html (rectifications
de l’orthographe de la langue française) Interesting
to see the recommendations of the Academie. Look at the list of words
borrowed from other languages.
http://lexiquefle.free.fr/ Music http://www.paroles.net/ (French songs) Media www.liberation.fr (check
out the section, depeches, for news bulletins) http://www.rfi.fr/fichiers/langue_francaise/languefr/francais_facile.asp (les
infos en français facile) Miscellaneous www.tintin.com (it
has a section on video clips worth exploration) http://babelnet.sbg.ac.at/canalreve/bravo/module7/1.3.html (learning about the weather) http://babelnet.sbg.ac.at/canalreve/bravo/index2.htm (the bigger Didier publishing site with plenty of interesting audio/visual clips. http://www.meteofrance.com/FR/pedagogie/dossiers_thematiques/index.jsp (pour mieux comprendre la météo) http://www.dicofr.com/ (good for understanding tech words) http://www11.mappy.com/ (similar to mapquest) http://wge.pagesjaunes.fr/pj.cgi? (also similar to mapquest with images of streets) http://www.pomverte.com/Acctheme.htm (thematic vocabulary with games/ exercises) http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=4717 (popular TV show for the summer, showing the French affection for la Bretagne) http://www.espacefrancophone.org/en/audiovisuel/inscription.htm (I have used this service in the past and it is awesome. It’s a great way to get videos) http://www.altivisions.com/accueil.html http://site.voila.fr/elsa_landauer (a letter written by a victim of the holocaust) http://www.hachette-education.com/hachette_education/html/acc/acc00_prehome_f.html (good pedagogy source) http://cafe.rapidus.net/geolebel/francais.htm (various French links) http://www.polarfle.com/liens.htm (more cool links) http://lexiquefle.free.fr/ (interactive vocabulary, includes a rollover map of Europe) I like this site. http://peinturefle.free.fr/ (use paintings to work your vocabulary) Films à voir L’Esquive
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