Césaire (Aimé) Ecrivain français 1913-2008

Aimé Césaire : « Nègre je suis, nègre je resterai ».

Il s’agit de savoir si nous croyons à l’homme et si nous croyons à ce qu’on appelle les droits de l’homme.
À liberté, égalité, fraternité, j’ajoute toujours identité. (Aimé Césaire.)

Certes, la France est actuellement traversée par la question de la colonisation et l’angle sous lequel la traiter. Césaire répondait déjà à la question dès 1955 dans son Discours sur le colonialisme : " Où veux-je en venir ? À cette idée : que nul ne colonise innocemment, que nul non plus ne colonise impunément ; qu’une nation qui colonise, qu’une civilisation qui justifie la colonisation – donc la force – est déjà une civilisation malade, une civilisation moralement atteinte qui, irrésistiblement, de conséquence en conséquence, de reniement en reniement, appelle son Hitler, je veux dire son châtiment.."
ALAIN MABANCKOU

Vidéos

L'identité antillaise
Discours sur le colonialisme
Aimé Césaire parle de Léopold Sédar Senghor
Aimé Césaire cite Victor Hugo
La révolte de l'opprimé
Extrait de Une Tempête d'Aimé Césaire
Aimé Césaire parle de son enfance sur une habitation d'esclaves.
La révolte de l'opprimé
Dialogue de Caliban et de Prospéro
Des années, j’ai courbé la tête.
Des années, j’ai accepté.
Tout accepté.
Tes coups de pied au cul, ton ingratitude, tes insultes.
Pires encore que tout le reste, ta condescendance et ton paternalisme.
Mais maintenant, c’est fini. Fini, tu entends.
Oui, bien sûr, pour l’instant, t’es encore le plus fort, mais, d’abord, je m’en fous. Comme je me fous de tes chiens, de ta police. De tes inventions.
Et tu sais pourquoi je m’en fous ? Si tu veux le savoir ? C’est parce que je sais qu’un jour je t’aurai.
Tu te croyais un grand illusionniste, hein ? Le mensonge, ça te connaît.
Mais tu m’as tellement menti, menti sur le monde, menti sur moi-même que tu as fini par m’imposer une image de moi-même : un sous-développé, un sous-capable.
Voilà comment tu m’as obligé à me voir.
Et cette image, je la hais.
Mais maintenant, je te connais, vieux con, et je me connais aussi et je sais qu’un jour mon poing nu, mon seul poing nu suffira pour écraser ton monde merdeux.


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